Un Suppléant, Maire et Homme de terrain
Né en 1971 aux Sables d’Olonne en Vendée, Paul CHRISTOPHE est marié et père d’une fille.
Directeur général des services de la mairie de Téteghem, il est Maire de Zuydcoote depuis mars 2008, membre du bureau de la Communauté Urbaine de Dunkerque et du Syndicat intercommunal des Dunes de Flandre (SIDF), Vice-Président des conseils de surveillance de l’Hôpital Maritime de Zuydcoote et de l’Institut Vancauwenberghe.
Apprécié pour sa grande disponibilité, il est considéré comme un homme de terrain facilement abordable et toujours à l’écoute. Il aime mettre ses compétences techniques, son expérience et son énergie au service des autres.
Votre découverte de la politique ?
Elle est liée à la découverte d’un homme au travers des livres d’histoire qui ont marqué ma jeunesse. Je veux parler, bien sûr, de Charles DE GAULLE. Je me reconnais dans les valeurs d’humanité, de générosité, de volontarisme et de rassemblement portées par le gaullisme. Notre complémentarité avec Jean-Pierre DECOOL repose aussi sur le partage de ces convictions.
Comment êtes-vous devenu Maire de la ville de Zuydcoote ?
Justement, c’est la même volonté de rassembler derrière un projet commun qui a guidémon actionmunicipale. L’équipe que j’anime, sans esprit partisan, en dehors des partis politiques, s’y retrouve dans l’intérêt de notre gestion communale.
Cette méthode est également celle de Jean-Pierre DECOOL qui aime consulter et associer les autres à sa réflexion pour construire un texte législatif. Par ailleurs, j’y trouve aussi le prolongement demon activité professionnelle puisque je suis directeur général des services de la commune de Téteghem.
Votre meilleur souvenir d’élu local ?
A ce jour, l’aventure humaine qui a caractérisé notre campagne municipale mais aussi le contact avec les habitants et le plaisir d’aider à résoudre une situation difficile.
Votre plus grande fierté ?
Incontestablement ma famille, mon épouse, ma fille qui me soutiennent, m’encouragent et m’accompagnent dans mon quotidien, dans mon action politique. Mais aussi celle de rester accessible pour tenter de résoudre les problèmes du quotidien en toute simplicité. Le fait qu’on me dise « humain » car ma principale préoccupation c’est d’être toujours disponible et à l’écoute.
Votre déception ?
Le sectarisme entretenupar certains élus locaux ou anciens élus aigris par l’échec, à l’opposé de mes habitudes. Je rejette ce clivage politique générant l’immobilisme des dossiers et créant du mécontentement. Je défends la politiquede proximité par opposition à la politique d’appareil.
Ce qui vous choque dans votre action quotidienne ?
Je regrette parfois un manque de cohérence entre des décisions administratives et la réalité du terrain. Mais aussi « l’empilage » excessif de normes ou de contraintes, la lenteur des procédures administratives et la complexité des formulaires à compléter pour nombre d’administrés.
Qu’apporterez-vous à Jean-Pierre DECOOL ?
En premier lieu, j’entends être un relais de terrain, à l’écoute des préoccupations de nos administrés, du monde associatif, des commerçants, artisans, agriculteurs et entrepreneurs mais aussi des municipalités.
Nous avons déjà pris le temps de rencontrer les 55 municipalités de la circonscription. Les échanges ont été très riches d’enseignement sur les problématiques à aborder dans les années à venir.
Enfin, j’entends continuer à apporter une lecture technique complémentaire dans mes domaines de compétence.
Votre citation du moment ?
Je pense à une citation de Georges Clémenceau :
Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le veut, il faut avoir le courage de le dire. Et quand on l’a dit, il faut avoir le courage de le faire.